Le domaine industriel et le travail sur machines en particulier implique un certain nombre de règles de sécurité. Une, importante si il en est, est la bonne observance de certaines règles en cas de redémarrage des machines de travail. Que vous soyez opérateur sur du matériel hydraulique ou bien d'autres types de machines, un certain nombre de règles et consignes sont transversales et sont à suivre scrupuleusement. Alors, quels contrôles effectuer ? On voit ça de suite!

Dans quels cas ce genre de situation arrive ?

Généralement, lorsqu’on se trouve obligés de redémarrer des machines de travail, c'est suite à un arrêt d'urgence.

Evidemment, il y a aussi des cas où cela arrive suite à des coupures d'énergies ou autre, mais ces derniers cas sont plus anecdotiques.

Lorsqu'un arrêt d'urgence s'est produit, c'est généralement qu'il y avait risque pour le matériel ou pour la personne. Alors, avant d'envisager de relancer la machine, il faut bien sûr contrôler scrupuleusement que toute source de problème est d'ores et déjà écartée et qu'on peut se remettre au travail sans danger.

Si il y a eu dommages sur les machines, il faudra évidemment veiller à ce que toute réparation soit achevée et que tout est prêt à reprendre sans risque pour les usagers, comme pour le matériel.

En bref, lorsqu'on est confrontés à un redémarrage, il faudra, avant de le lancer, se garantir du fait que la machine est en état normal de reprendre son travail.

Une fois ces précautions d'usages remplies, ne reste qu'à observer, avec grande rigueur, toute une série d'étape de redémarrage qui achèveront de garantir la sécurité du processus et la remise en route optimale de nos outils.

Mais quelles sont ces étapes?

Les étapes et contrôles de redémarrage des machines

Généralement, comme dit précédemment, cette remise en marche n'est pas un simple démarrage. C'est une annulation d'une procédure d'arrêt d'urgence, et donc une désactivation de la procédure d'arrêt d'urgence.

Avant de la désactiver, il faut tester si les entrées de sécurité sont conformes à la marche normale, et ainsi savoir si la machine est oui ou non apte à redémarrer. Contrairement à un allumage normal, il faut inspecter chaque pièce du dispositif de sécurité pour vérifier que tout est en règle.

A partir de là, il faudra réarmer notre machine pour la relancer. Selon les cas, ce réarmement peut être manuel ou automatique. Le réarmement manuel implique une vigilance certaine, là où le réarmement automatique ne se déclenchera pas tant que toutes les conditions de remise en circulation n'auront pas été remplies.

Le réarmement manuel reposant sur la vigilance de l'opérateur, on peut le conditionner à un certain nombre de règles de vigilances :

• Il ne devra être mise en place qu'après que toutes les fonctionnalités de sécurités et de protections sont vérifiées et aptes à fonctionner.
• Il ne devra être réalisé que si il ne déclenche pas, par son relancement, une situation dangereuse.
• Il doit résulter d'une action réfléchie et attentive, et ce après l'examen scrupuleux des procédures de sécurité et de l'état général de la machine.

Seulement, à ces conditions, le réarmement pourra être envisagé. On voit donc que, en cas de relance manuelle, la vigilance est d'autant plus de mise, parce que le risque d'erreur humaine est plus important. En effet, la relance automatique conditionne cette relance au remplissage et à la validation par la machine d'un certain nombre d'impératifs.

Selon la norme ISO13849 : 2015-1, l'actionneur de réarmement se devra d'être situé hors de toute zone potentiellement dangereuse. Il faut en effet que, lors de cette remise en marche, l'opérateur ne puisse courir aucun danger du fait de sa présence sur le site.

L'actionneur devra offrir une grande visibilité et une position permettant de voir que, lors du réarmement, aucun personnel sur site ne court de risque d'être blessé ou qu'aucun matériel ne risque d'être endommagé par la remise en marche.

Seulement à ces conditions, le réarmement pourra être effectué et la machine relancée.