L'hydraulique est un secteur large et parfois difficile à cerner autant qu'à appréhender. Les composants et matériaux, mais aussi les domaines d'activités, qui le composent sont divers et leurs imbrications respectives en font quelque chose de parfois hermétique. En apparence seulement ! Les accumulateurs en sont des exemples intéressants. Tant les accumulateurs hydrauliques que les accumulateurs hydropneumatiques, tous ont leurs fonctions et leurs intérêts. Mais justement, qu'est-ce qu'un accumulateur hydropneumatique ? On tente de vous en brosser un portrait.

Qu'appelle-t'on un accumulateur hydropneumatique

Tout d'abord, tentons de définir, globalement, ce qu'est un accumulateur hydropneumatique. Comment cela se présente?

On nomme également boule d'azote cet accumulateur. Mais pourquoi? Vous le verrez plus tard, la raison de ce surnom est très simple à comprendre.

Un accumulateur hydropneumatique est généralement constitué de façon très simple. On les trouvera constitués d'un réservoir, lequel sera métallique, à savoir généralement en acier, en inox ou bien en aluminium. Ce réservoir sera scindé en deux par un séparateur, généralement un piston.

Le réservoir est scindé en raison de la différence de ses contenants. Le premier réservoir contiendra le fluide liquide nécessaire au moteur, alors que le seconde sera lui gonflé d'azote. Vous vous rappelez du surnom de boule d'azote de cet accumulateur ? En voilà la raison!

L'azote étant un gaz extrêmement compressible, il autorise la déformation du premier volume, celui qui stocke l'huile du moteur, permettant ainsi d'en stocker bien davantage. Cette compressibilité permet donc un stockage plus important, mais également un rendu qui l'est tout autant. En effet, si l'azote peut se compresser sous la pression, la détente en assure la restitution plus rapide.

Evidement, dans ce schéma, le piston ou la membrane séparant les deux est primordial et il faudra l'inspecter régulièrement pour se garantir de sa bonne tenue et de son bon état. Les deux réservoirs ne doivent en effet en aucun cas devenir vases communicants, ce qui nuirait à son fonctionnement.

Par ailleurs, en dépit de cette précaution, il est à noter que l 'azote n'étant pas explosive au contact de l'huile, cela reste le gaz le plus fermement recommandé dans le cas de ce genre d'accumulateur. Et cela pour des raison plus qu'évidentes de sécurité.

Les accumulateurs se déclinent en trois grandes familles :

• Accumulateurs à membrane
• Accumulateurs à vessie
• Accumulateurs à piston

Chacun de ces modèles présente des spécificités distinctes en terme de contenances et d'usage. Les modèles à membrane seront par exemple susceptible de contenir moins d'azote et seront dotés d'une pression moindre. Ceux à vessie, a contrario, seront plus rigides et moins souples, mais auront une contenance supérieure et permettront une pression maximale de 1500 bars, contre 750 au plus fort de l'activité de ceux à membrane. Enfin, les modèles à piston seront réputés plus étanches et d'une contenance qu'on peut qualifier d'intermédiaire aux deux autres modèles.

Ainsi, le choix de l'un ou l'autre des modèles doit donc se faire sur des considérations en lien avec l'usage qu'on leur réserve ! Chacun ayant son avantage selon la situation.

Mais justement, quel est leur usage?

Les usages réservés aux accumulateurs hydropneumatiques

Après avoir vu ce qui caractérise ces accumulateurs, penchons nous maintenant sur leur usage pratique.

Nous avons vu que ces accumulateurs sont capables, du fait de leur double réservoir, de contenir de grandes réserves d'énergies sous pression dans un volume plus faible, et de restituer cette énergie de façon très efficace quant le besoin s'en fait sentir.

Mais à quoi cela sert?

On trouvera nos accumulateurs surtout dans le domaine industriel et agricole où ils seront surtout destinés à la suspension hydraulique, et comme réserve d'énergie de secours, en raison de cette fameuse contenance / célérité de délivrance.

Maintenant, vous savez tout!